Parasitisme

Objectif : des traitements raisonnés

Le parasitisme au pâturage est varié. Certaines espèces nécessitent des vecteurs (tiques dans le cas de l’ehrlichose ou de l’anaplasmose) ou des hôtes intermédiaires (mollusques pour la douve et le paramphistome) alors que d’autres réalisent la totalité du cycle dans l’environnement (strongles digestifs et respiratoires).

Le risque parasitaire dépend de l’environnement (nature du sol, conditions météorologiques) et des pratiques d’élevage (utilisation des pâtures et type de traitements médicamenteux réalisés).

Le pic de contamination intervient généralement en fin de printemps et en automne. Les parasitoses passent souvent inaperçues mais elles entraînent des pertes économiques importantes (baisse de la production de lait et de viande, saisie des foies) et de déficiences immunitaires à l’origine de nombreuses pathologies d’élevage.

Pour vous aider à cibler vos traitements, et en complément des conseils de votre vétérinaire et des éventuels analyses complémentaires (coproscopies, sérologies, analyses métaboliques,..) prescrites :

Le GDS propose à ses éleveurs laitiers adhérents des indicateurs parasitaires issus d’une analyse sur le lait de tank, en fin de saison de pâture (octobre) :

• Indicateur Ostertagia (strongles digestifs)
• Indicateurs Douve

Le vétérinaire conseil du GDS peut également vous accompagner, en collaboration avec votre vétérinaire traitant, dans la réalisation d’un audit de parasitologie afin de faire le point sur la situation parasitaire de votre élevage et de votre troupeau et de définir un plan agronomique et thérapeutique de maitrise du parasitisme sur mesure. Pour les élevages laitiers, un bilan parasitaire peut vous permettre de faire le point sur votre situation parasitaire.

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